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 Marguerite de Bourgogne ou le fantome d'une reine maudite

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MessageSujet: Marguerite de Bourgogne ou le fantome d'une reine maudite   Marguerite de Bourgogne ou le fantome d'une reine maudite Icon_minitimeLun 27 Sep - 15:59

Marguerite de Bourgogne ou le fantome d'une reine maudite Chatea10
Marguerite de Bourgogne ou le fantome d'une reine maudite Chatea11
Alors qu’une nouvelle adaptation télévisée des Rois Maudits de Maurice Druon a fait plus ou moins l'unanimité en 2005, Maison-Hantee.com s’est intéressé à un personnage légendaire de la saga : Marguerite de Bourgogne.


Petite-fille de Saint-Louis et épouse du fils aîné de Philippe le Bel, Louis X le Hutin, Marguerite est devenue tristement célèbre suite à la sulfureuse affaire d’adultère de la Tour de Nesle. Jugée coupable, tondue et accoutrée d’une robe grossière, la reine de Navarre est emprisonnée à la forteresse de Château-Gaillard, près des Andelys. Lorsque Louis X succède à son père, il cherche à faire annuler son mariage par le pape. Mais ce dernier décède en 1315. Décidé d’en finir avec elle, il la fait étrangler dans sa cellule avant d’épouser Clémence de Hongrie. Mais la tradition raconte que Marguerite de Bourgogne est recueillie en secret par sa famille au château de Couches, en Bourgogne, jusqu’à sa mort en 1333. Dans ce cas, comment son fantôme pourrait-il, selon la légende, hanter aujourd'hui les ruines de Château-Gaillard ? Des Andelys à Couches en passant par l'antique Tour de Nesle, notre équipe a suivi le parcours mystérieux et parfois sanglant de cette reine maudite...

Si vous longez la façade Est de l’Institut de France, Quai Conti, à Paris, vous pouvez voir, sur une plaque scellée au mur, un plan gravé de la Tour de Nesle. C’est à cet emplacement que fut édifié au XIIIème siècle l’Hôtel de Nesle, cher à Alexandra Dumas. Dans une pièce de théâtre datant de 1832, l’auteur des Trois Mousquetaires relate, avec liberté, les orgies auxquelles se livrèrent les célèbres princesses adultères de Bourgogne, Marguerite et Blanche, dans une salle haute de la Tour. Cet événement fut le point de départ d’un épisode tragique de l’histoire de France : l’affaire des Brus du Roi.


Le scandale de la Tour de Nesle

En 1220, le prévôt de Paris, Philippe Hamelin, fait élever une grosse tour ronde de 25 mètres de haut et 10 mètres de diamètre. Cette tour ferme, par l’ouest, le mur d’enceinte de Philippe Auguste. A ses pieds, coule la Seine, plus large que de nos jours. La Tour Hamelin, comme on l’appelle à cette époque, est complétée par une porte fortifiée, elle-même flanquée de deux tours. Lorsqu’en 1270, Jean II de Nesle décide la construction d’un vaste hôtel à proximité de la Tour Hamelin, celle-ci perd son nom au profit du nouveau bâtiment, l’Hôtel de Nesle.

En 1308, son propriétaire, Amaury VI, Comte de Monfort, le vend au Roi Philippe IV dit le Bel pour un montant de 5 000 livres. Afin d’en faciliter l’accès et de le mettre à l’abri des inondations, le "Roi de Fer" ordonne la création d’un pont en 1313 pour remplacer la piste bordée de saules qui longe la rivière. L’ancien chemin-sur-Saine devient le premier quai de Paris, aujourd’hui Quai des Augustins et Quai Conti.

Rivalisant avec le palais du Louvre, l’hôtel particulier du roi est investi par différents membres de la famille royale, notamment ses trois fils Louis, Philippe, Charles et leurs épouses respectives, Marguerite, Jeanne et Blanche.



C’est dans la Tour de Nesle que le scandale éclate en 1314, à la suite d’une vague d’indiscrétions dont l’origine semble floue. Dans ses Rois Maudits, Maurice Druon prête à Robert d’Artois, chevalier du roi qui n’a de cesse de reprendre son Comté à sa tante Mahaut, mère de Blanche et Jeanne, la responsabilité d’avoir attiré l’attention d’Isabelle, Reine d’Angleterre et fille de Philippe le Bel, sur l’adultère de ses belles-sœurs. Intrigue littéraire ou réalité historique, un piège est tendu. Isabelle leur offre à chacune une aumônière, sorte de bourse, espérant les retrouver à la ceinture de leurs amants, preuve de leur culpabilité.

Lors de son passage en France en avril 1314, la Reine Isabelle dénonce le scandale à son frère le Roi qui fait arrêter tous les acteurs du drame, dont les écuyers Philippe et Gautier d’Aunay, rattachés à la maison royale et bénéficiaires de la confiance absolue de leurs princes. A l’insu de Louis et de Charles, ces derniers nourrissent une liaison amoureuse avec leurs épouses, à l’Hôtel de Nesle. Le procès conclue immédiatement à l’adultère. A défaut de participer aux ébats secrets, Jeanne est reconnue complice. Les princesses sont alors rasées, tondues, dépouillées de leurs ornements royaux et emprisonnées. Sous la plume de Maurice Druon, les amants sont, quant à eux, « roués, écorchés vifs, châtrés, décapités et pendu au gibet public de Pontoise », une peine considérée comme exemplaire pour ceux qui ont trahi la confiance de leurs souverains.

C’est ici que nous allons suivre le mystérieux destin de celle qui est reconnue comme "l’instigatrice" du scandale, Marguerite de Bourgogne.

Secrets de famille

Cette fille de Robert II, duc de Bourgogne, et petite-fille de Saint-Louis par sa mère Agnès, est née à Dijon en 1290. D’après l’Abbé Jean Berthollet, auteur d’une étude sur le Château de Couches, en Bourgogne (dont nous reparlerons plus tard), Marguerite y vit « les heures heureuses de sa jeunesse, avant de devenir reine de Navarre par son mariage en 1305, à l’âge de quinze ans, avec Louis X, dit le Hutin », fils aîné de Philippe le Bel.

Ce mariage arrangé est célébré le 23 septembre, dans la chapelle du Château de Vernon, en Normandie. Pourquoi Vernon ? Dans la mesure où le roi de France n’a pas, à l’époque, de résidence attitrée, sa cour est itinérante afin de cultiver une proximité avec les grands seigneurs de ses domaines et entretenir ainsi le "lien vassalique". Cette année-là, la cour de Philippe le Bel est en villégiature dans la ville royale de Vernon, où séjourna à plusieurs reprises le roi Saint-Louis.

Or, il n’existe aucun témoignage de ce mariage dans les archives, locales ou nationales. Sans doute parce qu’à cette époque, un mariage, même proche du roi, n’est pas une affaire publique. C’est donc une cérémonie discrète et modeste qui unit l’héritier de la couronne de France à la toute jeune Marguerite.

De cette union, nait une fille, Jeanne II, le 28 janvier 1311, à Conflans-Sainte-Honorine. Elle n’est pourtant pas la première enfant de Louis X, qui a une fille illégitime avec une lingère du palais, l’année même de son mariage. Marguerite est-elle au courant ? Peut-on y trouver les raisons de son adultère ? L’histoire n’en dit rien. Cependant, il est possible que, délaissée par son mari qui ne voit en elle qu’une génitrice des héritiers du trône, elle succombe dès 1312 aux avances d’un amant, disposé à lui donner l’amour et le plaisir dont elle manque.

Le cachot oublié de Château-Gaillard

Après sa condamnation, Marguerite est envoyé le 19 avril 1314 à la forteresse de Château-Gaillard, aux Andelys. La lenteur du convoi qui traverse le Vexin oblige Marguerite à passer, avec ironie, une nuit au Château de Vernon, lieu même de ses noces.



Comme le souligne Daniel Benguigui, dans une étude historique qu’il a consacrée aux reines adultères, « Château-Gaillard était un château de guerre et non de résidence ». Ce qui explique la rudesse de leurs conditions de détention. Mis en place à la fin du XIIème siècle par Richard Cœur de Lion, au cœur du Vexin normand, le Château de la Roche est une forteresse monumentale et imprenable qui domine la vallée de la Seine, sur la motte de Cléry, protégeant ainsi la frontière Est de son Duché de Normandie, Rouen en tête. Influencée par les châteaux Syriens que Richard a étudiés pendant ses croisades, l’architecture originale de l’édifice bénéficie des toutes dernières innovations pour parer tout danger. Le sol calcaire permet de creuser trois puits de 120 mètres et de nombreuses caves destinées au stockage des denrées en cas de siège.

Treize mois après la mort du Roi d’Angleterre en avril 1199, un traité de paix, connu sous le nom de traité du Goulet, est conclu entre son frère et successeur, Jean Sans Terre, et le roi de France, Philippe-Auguste. Mais la trêve est rompue en 1202 permettant à Philippe-Auguste d’attaquer le duché de Normandie. Débute alors les sept mois du siège de Château-Gaillard avec six mille hommes dont l’objectif est d’affamer la résistance anglo-saxonne retranchée à l’intérieur. Une légende raconte que les soldats français ont envahi la basse-cour de la forteresse en passant… par les latrines. A moins qu’il ne s’agisse d’une des fenêtres de la chapelle - ô sacrilège ! - construite par Jean Sans Terre ? Quel que soit l’endroit par où ils sont entrés, les Français reprennent le contrôle de Château-Gaillard, achevant ainsi la conquête du duché de Normandie par le Roi de France en juin 1204.

Pendant la guerre de Cent Ans, Château-Gaillard est un enjeu de discorde entre Anglais et Français jusqu’à son démantèlement ordonné, sur décision royale, par Henri de Navarre, futur Henri IV. Interrompue en 1611 par les Capucins, "estimant qu'il y avait suffisamment de murs abattus pour fournir toutes les demandes en pierre", sa destruction s’achève sous l’égide de Richelieu. Depuis 1862, les ruines de Château-Gaillard sont classées "monuments historiques" et plusieurs campagnes de restauration ont eu lieu au cours du XXème siècle. Aujourd’hui, le site se visite de mars à novembre, avec une extrême prudence, tant les abords sont accidentés et sauvages (1).

Plusieurs hypothèses circulent quant à l’emplacement exact du cachot de Marguerite de Bourgogne.

D’après Maurice Druon, elle logeait dans la pièce du premier étage d’une tour qui en comptait trois, reliées entre elles par un escalier qui se déployait en escargot dans l’épaisseur du mur. Sur les plans d’époque de Château-Gaillard, on peut identifier cette tour au nord-est de l’enceinte fortifiée.
Une autre version localise la geôle dans un souterrain creusé au pied du donjon de la première enceinte, sous les logis du gouverneur du château. Aujourd’hui, côté nord, on peut descendre l’escalier qui conduit à une grande cellule, la "crypte du château". Mais, les guides actuels réfutent cette éventualité et attribuent à ce lieu une fonction de cellier.
Enfin, une troisième théorie évoque la détention de Marguerite dans une pièce, plus en hauteur que celle de Blanche, exposée au froid et au vent. Le donjon ? Ce qui accrédite la thèse de la mort naturelle de la Reine de Navarre, des suites d’une maladie pulmonaire.


Quelle que soit la vérité historique, il est fort probable que, en tant que dame de haut rang, malgré ses fautes, elle ait été relativement bien traitée, dans une cellule, certes austère et exposée, mais nullement avilissante.

Pendant un an de détention, Marguerite se consacre ainsi à ses repas, ses prières à la chapelle, ses promenades dans l’enceinte du château et à quelques visites exceptionnelles de messagers de la cour. Mais, le fait le plus marquant de sa captivité survient, malgré elle, le 29 novembre 1314.

Reine de France… à la vie ou à la mort !

Philippe le Bel vient de mourir des suites d’un étrange mal. Fragilisé par la mort du pape Clément V, l’adultère de ses belles-filles, le supplice des Templiers, la reprise des hostilités contre les Flamands et d’autres déboires politiques et économiques, le "Roi de Fer" s’éteint rapidement d’une maladie incurable que certains attribuent à des prophéties : malédiction lancée par Jacques de Molay ou accomplissement du cinquième sceau de l’apocalypse qui précède la venue de l’antéchrist et la mort d’un personnage illustre ? Il ne s’agit peut-être que d’un accident de chasse ou, pire, d’un empoisonnement, chose courante à l’époque…

La mort du roi propulse son fils aîné, Louis X, sur le trône. Son épouse Marguerite, même condamnée, devient ainsi Reine de France. Ce qui n’arrange pas les affaires du nouveau souverain qui se met en quête d’un héritier mâle.

L’adultère n’étant pas un motif suffisant de dissolution du mariage, seule une décision papale peut le rompre. Cependant, depuis la mort de Clément V, les cardinaux, réunis en conclave en Avignon, ne parviennent pas à élire un successeur. Louis X reste donc officiellement marié à Marguerite. Pendant ce temps, son oncle, Charles de Valois, frère de Philippe le Bel, lui propose sa nièce, Clémence de Hongrie, qu’il fait venir de Naples en France.

Le temps passe. Toujours pas de pape ! Et le chambellan de Bouville est en chemin, en compagnie de la future reine de France. Que faire ? Il deviendrait alors pratique que Marguerite ne survive pas à Château-Gaillard. La légende est sur le point de naître…

Une fin mystérieuse

Aujourd’hui, on raconte que, quelque part dans les vestiges de la forteresse de Château-Gaillard, retentit parfois le dernier cri d’agonie d’une jeune reine.



A partir du XVIIIème siècle, les historiens avance l’hypothèse que Marguerite ne serait pas morte naturellement mais aurait été assassinée, sur ordre du roi. D’après Daniel Benguigui, une telle rumeur n’aurait pu voir le jour à l’époque du roi. Pourtant, il semble que plusieurs chroniqueurs confirment la thèse de l’étranglement, avec des variantes dans la méthode : linceul, drap ou cheveux de la victime ? Sur quelles preuves ? Aucune ! Ce n’est donc que pure spéculation historique, digne d’un roman policier !

Même la mort de la reine à Château-Gaillard est contestée, d’autant plus qu’il n’existe aucune preuve officielle de son enterrement au couvent des Cordeliers de Vernon, rasé à la Révolution et aujourd’hui enfoui dans le sous-sol d’un garage, rue Riquier.

De récentes fouilles archéologiques menées à proximité n’ont pas permis de révéler la tombe de Marguerite. Alors, si la reine est morte le 30 avril 1315, où est sa dépouille ?

D’après le chroniqueur Geoffroi de Paris,

« A Vernon fut enseveli
Son cors, chez les Frères Menors,
Qui li firent assez d’onnors ;
Sa sépulture noblement
Firent et molt devotement. »

Marguerite serait donc inhumée à Vernon, dans la chapelle du couvent des Cordeliers, ces moines Franciscains, dits Frères Mineurs, qui ceignaient une corde à leur taille ? C’est probable ! La logique voudrait qu’une reine, même en disgrâce, ait le droit d’être enterrée dans un couvent ou une abbaye. Mais, tant que sa sépulture n’aura pas été mise à jour, dans l’église même ou dans son environnement proche (crypte, cimetière ou salle capitulaire), une autre thèse subsistera : le transfert secret de la reine dans le château de son enfance, à Couches, en Saône-et-Loire.

La Vivre de Couches

L’abbé Jean Berthollet écrit dans son livret consacré au château de Couches : « C’est en 1315 que Louis le Hutin devenu roi de France se résolut à rayer du monde des vivants Marguerite, qui fut prise sous la protection de sa cousine Marie de Beaufremont, dame de Couches. Transférée au château de Couches, prisonnière libre, Marguerite mourut en 1333 à l’âge de 43 ans. »



D’après la propriétaire actuelle, Madame Cayot, Jean Berthollet avait, dans les années 1960, « trouvé des preuves, dans les archives du diocèse d’Autun » attestant de la mort de Marguerite à Couches. Après avoir téléphoné ces informations à la belle-mère de Madame Cayot, l’abbé est mort d’une crise cardiaque sans avoir pu confier ses preuves écrites qui n’ont d’ailleurs jamais été retrouvées… Un ami peintre de la famille Cayot serait lui aussi décédé de manière subite après s’être renseigné sur la légende de Marguerite à Couches. Aucune trace écrite, des morts brutales, une tradition héritée uniquement par le bouche-à-oreille,… Il n’en faudrait pas plus à certains romanciers pour nouer ici l’intrigue d’une malédiction ! Le château de Couches (2) a été rebaptisé au XVème siècle "Château de Marguerite de Bourgogne" par la famille de Montaigu. Pourquoi ? Parce que Marguerite y a passé son enfance ? Parce que les Montaigu avaient la certitude qu’elle y était morte ? Ou simplement pour honorer sa mémoire de Reine de France ?

Encore une fois, il n’y a pas de réponse officielle.

Comme à Vernon, encore faudrait-il aussi se mettre en quête d’une sépulture royale. C’est ce que fait le docteur Taupenot dans son livre Les Marguerite de Bourgogne publié aux éditions de la Renardière. D’après lui, la reine pourrait être inhumée dans un ancien prieuré, le Val Saint Benoit, situé dans une forêt, non loin d’Epinac. « Peut-être parmi les nombreux gisants dispersés au Val Saint Benoit se trouvait autrefois celui de cette Reine au destin tragique. »

Les Couchois n’admettent pas qu’on puisse assassiner une reine, sans remous, ni à la cour ni à la maison de Bourgogne ! Alors, si Marguerite a bien fini sa vie à Couches entre 1315 et 1333, comment cette information, qui force l’admiration de la population locale, est-elle restée secrète ?

Selon Madame Cayot, il n’y a pas de fantôme au château de Couches mais une légende locale qui donne lieu tous les 20 ans à une manifestation appelée "cavalcade", réunissant pas moins de 45 000 personnes ! Or, cette légende prendrait racine avec la présence supposée de Marguerite à Couches. En effet, les habitants qui ne devaient pas ébruiter la nouvelle mais voulaient néanmoins rendre hommage à leur princesse ont reporté leur dévotion sur le culte de Sainte-Marguerite, cette Sainte Martyre du IIIème siècle qui, par sa foi chrétienne, est venue à bout du diable incarné en dragon. La Vivre, créature mythologique aux allures de serpent, serait alors la représentation symbolique des malheurs de la jeune reine, contre laquelle il faut lutter. Pour vaincre cette bête apocalyptique qui dévorait les enfants et semait la terreur, les Couchois organisèrent des battues, sans succès.


Jusqu’au jour où un magicien du nom de "Yoata", parvint à envoûter le monstre par le son de sa flûte, pour le conduire dans un four et le faire rôtir. Mais, lâchement abandonné par la population, il subit le même sort. Aujourd’hui encore, on fait allusion à la "mauvaise foi des Couchois" pour rappeler cet épisode folklorique.

La prochaine célébration aura lieu en août 2008.

Comment le fantôme de Marguerite de Bourgogne pourrait-il hanter les ruines de Château-Gaillard, si elle n’y est pas morte, naturellement ou assassinée ? Les fantômes peuvent-ils revenir sur des lieux de souffrance, même si le vivant n'y est pas mort ? On raconte aussi que le fantôme de Richard Cœur de Lion y viendrait également faire quelques errances.

La légende de la "Reine étranglée" subsistera tant que sa tombe n’aura pas été mise à jour, à Vernon ou à Couches. Ou alors, mieux vaut la laisser reposer en paix et permettre à son esprit de hanter seulement... nos mémoires
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